Les 831 chercheurs choisis sont issus de plusieurs spécialités : météorologie, physique, océanographie, statistiques, technologie, écologie, sciences sociales et sciences économiques. ''Par rapport au quatrième rapport d'évaluation, la participation des pays en voie de développement a été augmentée'', précise le GIEC. Environ 30% des auteurs proviennent des pays en voie de développement ou des économies en transition. Plus de 60% des experts choisis sont nouveaux ce qui selon le GIEC permettra d'apporter de nouvelles connaissances et perspectives. Le nombre de candidatures a été plus important pour cette nouvelle édition : 3.000 contre 2.000 pour le 4e rapport. ''Cette augmentation reflète la grande estime du travail du GIEC au sein de la communauté scientifique'', a déclaré le docteur Rajendra Pachauri, Président de l'IPCC.
Le GIEC a toutefois été au cœur de plusieurs polémiques en début d'année : prévisions erronées sur la fonte des glaciers de l'Himalaya, publication de mail qualifiés de manipulation scientifique, mise en évidence de conflits d'intérêts… Ces controverses ont quelque peu terni sa réputation.